Le Premier ministre britannique Boris Johnson a dévoilé hier lundi que Liverpool et ses environs, dans le nord du pays sont au niveau 3, qu’il nomme « très élevé » des mesures contre le Covid-19.
Dans ces zones, le gouvernement interdit toute mixité sociale, à l’intérieur comme à l’extérieur, ainsi que la fermeture des pubs et des bars, mais également la réactivation de trois hôpitaux de campagne mis en place au printemps.
Ces zones où le niveau 3 a été décidé ont été choisies par les taux de transmission y augmentent le plus rapidement et les services de santé pourraient se retrouver sous une pression insupportables, selon le Premier ministre. La Grande-Bretagne est désormais divisée en trois catégories, moyen, élevé et très élevé, en fonction du taux d’infection.
Le niveau 1, qualifié de moyen, concerne les restrictions de base qui touchent la majeure partie du pays comme l’interdiction de se rassembler à plus de six personnes, à l’extérieur ou à l’intérieur et couvre-feu pour tous les commerces à 22 heures. Le niveau 2, appelé « élevé » concerne essentiellement le nord du pays. En plus des interdictions de base, s’y ajoute la contrainte de ne pas se réunir avec des personnes étrangères à son foyer, à l’intérieur.
Ces restrictions locales imposées ces dernières semaines et qui concernent désormais le quart de la population britannique, surtout dans le nord, visent à éviter un confinement général. Avec plus de 42 800 morts, le bilan le plus élevé en Europe, et près de 618 000 cas positifs, le Royaume-Uni est confronté à une nouvelle vague de contaminations touchant maintenant l’ensemble de son territoire et toutes les classes d’âge.