L’Iran a enregistré hier dimanche, un record de 144 décès au cours des précédentes 24 heures, une situation qui a poussé les autorités de la République islamique à se remobiliser face à l’épidémie.
Plusieurs mesures restrictives vont être rétablies et le port du masque va devenir obligatoire dans certains lieux publics, comme les administrations et les centres commerciaux.
Lors d’une réunion du Comité national de lutte contre la pandémie retransmise par la télévision d’Etat, le président iranien Hassan Rohani a annoncé que la mesure devra être appliquée jusqu’au 22 juillet et pourra être prolongée si nécessaire.
Il a ajouté que le ministère de la Santé avait préparé une liste des lieux de regroupement à risque, sans donner de précision sur d’éventuelles sanctions en cas de non-respect de la mesure.
Les nouvelles mesures annoncées par le gouvernement interviennent au lendemain d’un appel à la vigilance lancé par le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei qui, sans les désigner nommément, reproche à certains « responsables » d’avoir baissé la garde face au coronavirus et averti que la recrudescence de la maladie risque d’avoir irrémédiablement une incidence sur l’économie.
L’Iran est le pays le plus touché par la pandémie de coronavirus au Moyen-Orient avec un bilan national total de 10.508 morts et se retrouve dans un cycle infernal. Pour des raisons d’ordre économique, la République islamique n’a jamais décrété de confinement obligatoire, se contentant simplement d’appeler la population à porter un masque en lieux publics.