L’OSDH (Observatoire Syrien des Droits de l’Homme) a indiqué que sept combattants loyalistes, dont deux soldats syriens, ont été tués hier mardi dans la soirée dans des raids attribués à l’armée israélienne dans le sud et de l’est de la Syrie.
Selon Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’OSDH, cinq combattants pro-iraniens ont été tués dans une frappe israélienne sur un centre militaire appartenant aux milices pro-Téhéran dans une zone reliant Kababej, à l’ouest de Deir ez-Zor, dans l’est du pays, à la région d’Al-Soukhna dans la province de Homs, dans le centre du pays ». Il a également rapporté des blessés dont plusieurs seraient dans un état grave.
Pour leur part, les deux soldats syriens, qui appartenaient de l’armée de l’air, ont péri dans une frappe sur un centre de télécommunications et un radar dans la région de Tel al-Sahen dans la banlieue de la province de Soueida, dans le sud du pays.
Citant une source militaire, l’agence officielle syrienne a indiqué que l’une des positions de l’armée syrienne a été visée « par des missiles hostiles près de la ville de Salkhad dans le sud de Soueida, entraînant la mort de deux soldats et blessant quatre » autre.
Le régime a pour habitude d’utiliser le terme « hostiles » pour désigner les Israéliens. Cette même source a également fait état de « plusieurs missiles hostiles tirés sur des positions militaires à Kababej, à l’ouest de Deir Ezzor et dans la région d’Al-Soukhna », mais sans faire état de victimes dans ces raids.
La bases attaquées sont situées dans l’est et le sud de la Syrie, des zones où une forte présence de milices soutenues par l’Iran est suspectée et qui ont été frappées par Israël ces derniers mois.
Depuis le début en 2011 de la guerre en Syrie, qui a fait plus de 380 000 morts, Israël a mené de nombreux raids, dont certains revendiqués, contre les forces du régime syrien mais aussi ses alliés, l’Iran et le Hezbollah, deux ennemis de l’Etat hébreu. Celui-ci répète régulièrement qu’il ne laissera pas la Syrie devenir la tête de pont de Téhéran.