La France a enregistré l’an dernier des augmentations du nombre de décisions d’investissement et d’emplois créés par des entreprises étrangères respectivement de 11% et 30%. Le défi pour les autorités est de maintenir cette tendance que l’épidémie de coronavirus a fortement ébranlée.
Dans un bilan publié ce mardi, Business France, l’agence de promotion du site France à l’international, révèle que l’Hexagone a enregistré l’année passée, 1.468 nouvelles décisions d’investissement étranger et que le nombre d’emplois créés ou maintenus en France par les investissements des groupes étrangers a connu un bond de 30% en 2019, passant à 39.542 postes contre 30.302 en 2018.
Les trois premiers pays d’origine des investissements étrangers sont les Etats-Unis (16% du total), l’Allemagne (15.5%) et le Royaume-Uni (12%).
Jeudi dernier, avec une méthode de comptage qui ne prend pas en compte notamment les commerces et les hôtels, le cabinet EY annonçait avoir recensé 1.197 annonces d’investissement, ce qui fait de la France le pays européen le plus attractif pour les investisseurs directs étrangers (IDE) en 2019, devant l’Allemagne et le Royaume-Uni.
Ces chiffres sont une consécration pour le président Emmanuel Macron qui a voulu, dès le début de son quinquennat, miser sur les investisseurs étrangers, mettant à cette fin, une politique favorable aux entreprises avec les réformes de la fiscalité et du droit du travail menées depuis 2017.
La France a également profité du Brexit en attirant 1.338 emplois dans le secteur financier l’an dernier, contre 298 en 2018.
Le défi pour le gouvernement est de maintenir cette tendance après la crise sanitaire due au nouveau coronavirus et le gouvernement français a de quoi s’estimer confiant. En effet, selon l’étude d’EY, 65% des projets annoncés l’an dernier, seraient maintenus malgré la crise sanitaire, 25% reportés ou fortement révisés et 10% annulés. Et le gouvernement se dit convaincu que les perspectives sont favorables à des investissements importants.