Certains propos au sujet du Covid-19 tenus dimanche dernier par le célèbre médecin directeur du centre hospitalier San Raffaele de Milan (Nord) ont suscité une polémique en Italie.
« En réalité, le virus n’existe plus cliniquement en Italie», a assuré dimanche dernier sur le plateau de la télévision RAI, le médecin directeur de l’hôpital San Raffaele de Milan, Alberto Zangrillo, également célèbre dans son pays pour sa casquette de médecin de Silvio Berlusconi, l’ex-Premier ministre italien.
«Les prélèvements effectués au cours des dix derniers jours ont montré une charge virale absolument infinitésimale en termes quantitatifs par rapport à ceux effectués il y a un ou deux mois », a poursuivi le même praticien, estimant qu’ «il serait temps d’arrêter de terroriser ce pays ».
Il n’en fallait pas plus pour déclencher des réactions en série. Dans un communiqué, la sous-secrétaire du ministère de la Santé, Sandra Zampa, a appelé «ceux qui se disent convaincus de cette thèse (de la disparition du virus) à ne pas semer la confusion parmi les Italiens » en attendant que cela soit scientifiquement démontré.
Il n’y a aucune preuve scientifique en Italie, que le coronavirus a muté ou diminué de puissance, a affirmé, pour sa part, Giuseppe Ippolito, directeur de l’institut des maladies infectieuses Spallanzani à Rome.