Alors que la France entre demain mardi dans une nouvelle phase de déconfinement, le secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari a annoncé hier dimanche que 100% de l’offre de trains va être proposée sur le réseau ferroviaire français d’ici mi-juin.
Le secrétaire d’Etat dit anticiper à la même date 50% de la fréquentation, tout en maintenant des mesures sanitaires très importantes dans les transports en commun, notamment l’obligation de porter le masque.
Il a précisé que le gouvernement « enlève la restriction d’un siège sur deux » qui avait été imposée à la SNCF à bord des TGV, afin de respecter les règles de distanciation, mais sans oublier de demander à l’opérateur public de « maîtriser ses tarifs » pendant l’été.
Cette restriction faisait grincer des dents à la SNCF, surtout pour les TGV, seuls trains sur lesquels elle fait habituellement des bénéfices. D’autant plus qu’aucune contrainte de ce type n’a été imposée à bord des avions des compagnies aériennes françaises.
Par ailleurs, l’attestation employeur pour prendre les transports aux heures de pointe y restera obligatoire « au moins jusqu’au 22 juin », donc pour tout voyage entre 6h30 et 9h30, puis entre 16h et 19h. La normalisation sera un peu plus progressive en Ile-de-France, région qui reste en zone « orange ».
La SNCF a été lourdement impactée par la pandémie de Covid-19, avec des pertes estimées à au moins 2 milliards d’euros. Et l’entreprise a besoin d’un taux d’occupation de 60 à 80% dans les Ouigo, pour éviter de nouvelles pertes d’argent.