622210Au sortir d’un comité interministériel dédié au secteur du tourisme en France, le Premier ministre, Edouard Philippe a annoncé que l’Etat va consacrer un effort global de 18 milliards d’euros pour venir en aide à un tourisme sinistré, qui «fait probablement face à la pire épreuve de son histoire moderne».
Les 18 milliards promis par l’Etat englobent les mesures de chômage partiel, les prêts garantis par l’Etat, les exonérations sociales ou encore les reports d’impôts.
Selon les détails de ce plan, l’effort d’investissement de l’Etat sera porté par la Banque des Territoires et de Bpifrance, « qui ont formalisé un plan de relance Tourisme commun de plus de trois milliards d’euros de financements entre aujourd’hui et 2023 », sous forme de prêts et d’investissements en fonds propres. Ils doivent générer des investissements privés pour atteindre un chiffre global d’environ 7 milliards d’euros.
Les entreprises du tourisme pourront par ailleurs continuer de recourir au chômage partiel dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui au moins jusqu’à fin septembre 2020. Au-delà, le chômage partiel leur restera ouvert si leur activité reprend trop lentement.
Plus de 62.000 de ses entreprises ont d’ores et déjà bénéficié de 6,2 milliards d’euros de prêts garantis par l’Etat, soit près de 10% de l’ensemble des prêts de ce type.
Le chef de l’exécutif a annoncé que les Français pourront partir en vacances en France au mois de juillet et au mois d’août, en « métropole et en Outre-mer », sous réserve toutefois « de possibles restrictions très localisées » en fonction de l’évolution de l’épidémie de coronavirus.
Les acteurs du tourisme se sont engagés à faire en sorte que ceux qui auraient pris leurs réservations soient intégralement remboursés dans l’hypothèse où l’évolution de l’épidémie ne rendrait pas possible le départ en vacances.