La ministre française du Travail, Muriel Pénucaud a annoncé hier dimanche que 900 entreprises, impactées par la propagation du nouveau coronavirus, ont demandé à bénéficier de mesures de chômage partiel, concernant 15.000 salariés pour un coût de 52 millions d’euros.
Ce dispositif de chômage partiel vise à « maintenir l’emploi » en cas de baisse d’activité, en compensant la perte de revenu occasionnée pour les salariés par la réduction de leur temps de travail et en aidant les employeurs à financer cette compensation.
Selon Muriel Pénicaud, parmi les secteurs les plus impactés figurent le tourisme, l’événementiel, la restauration, l’hôtellerie et «en partie, les transports». Un tiers des demandes de chômage partiel a été accordé, malgré le délai court, les autres étant en cours d’examen.
Jeudi, Muriel Pénicaud avait évoqué 400 entreprises ayant déposé un dossier pour bénéficier de ce dispositif, ce qui signifie que ce nombre a plus que doublé en quelques jours.
La ministre du Travail a tenu à relativiser ce chiffre, en soulignant qu’il ne s’agissait que d’une faible proportion d’un panel de 20 millions de salariés et que plusieurs secteurs ne sont pas touchés.
La ministre a voulu être réaliste, reconnaissant qu’un ralentissement partiel de la croissance en France était envisageable. Elle a également reconnu que l’objectif de ramener le taux de chômage à 7% était « plus difficile à atteindre avec les indicateurs qui étaient relevés il y a deux mois ».