Le Burundi a inauguré ce vendredi un consulat général à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain rejoignant sept autres pays africains qui ont établi depuis décembre dernier une mission diplomatique à Laâyoune ou Dakhla.
Le bal de cette dynamique diplomatique dans les provinces sud du Royaume, a été ouvert en décembre dernier, par l’Union des Comores, suivie le mois d’après, par le Gabon, Sao Tomé-et-Principe, la République centrafricaine et la Côte d’Ivoire en ce mois de février.
Parallèlement, des consulats généraux ont été ouverts par les républiques de Gambie et de Guinée-Conakry dans la ville Dakhla, une autre grande province du Sahara marocain.
Ce vendredi matin, le ministre des affaires étrangères du Burundi, Ezechiel Nibigira a coprésidé avec son homologue marocain, Nasser Bourita, la cérémonie inaugurale du Consulat général de la république du Burundi à Laâyoune.
Par la création de ces missions diplomatiques dans la zone sud du Royaume à la limite de ses frontières avec l’Afrique subsaharienne, les pays africains tiennent à rapprocher leurs services administratifs et consulaires de leurs nombreux ressortissants établis dans la région.
En revanche le Front Polisario et le voisin algérien perçoivent mal une telle démarche qui constitue à leurs yeux une reconnaissance de fait de la marocanité du Sahara et n’hésitent pas à s’acharner sur un ton violent, contre les pays africains concernés.