Soupçonné d’être à l’origine de divers braquages violents en France, le Franco-algérien Redouane Ikil qui était recherché depuis juillet dernier après sa condamnation par la justice française à 18 ans de réclusion, a été arrêté dimanche dernier à Oran au nord de l’Algérie, d’après son avocat, Me Edouard Martial.
Pour rappel, Redouane Ikil avait été condamné pour les braquages violents de deux agences postales dans la ville française de Toulouse.
Ex-directeur d’une des deux agences braquées, Redouane Ikil avait d’abord été acquitté en première instance. Puis, la cour d’assises du Tarn, à Albi, l’a condamné le 6 juillet dernier pour «séquestration» et «extorsion de fonds». Mais Redouane Ikil a disparu le dernier jour de son procès, où il comparaissait libre. Dans la foulée, la cour a lancé un mandat d’arrêt à son encontre.
Considérant cette absence, l’avocat général David Sénat avait requis une peine de 30 ans de prison contre Ikil, le traitant de «cerveau-recruteur» des braqueurs. Parmi ceux-ci, un seul a été interpellé et condamné : il s’agit de Fabien Djetcha.
Pour rappel, deux braqueurs encagoulés avaient volé, le 6 mars 2012, 362.000 euros dans l’une des agences postales. Dans le cadre de cette opération, ces malfrats avaient enlevé une postière et, par la suite, l’avaient frappée et aspergée de liquide inflammable.
Le 2 mai 2013, soit environ un an après, trois braqueurs avaient séquestré à son domicile une caissière de La Poste et ses proches, avant de l’obliger à ouvrir le coffre de l’agence postale où elle était employée.