La riposte de la Turquie à ces attaques des forces du régime syrien contre la province d’Idlib est considérée par Ankara comme une légitime défense.
Les forces turques déployées dans la région afin de prévenir les affrontements à Idlib ont été ciblées par des attaques d’artillerie par les forces du régime syrien, soulignant que ces bombardements ont fait 6 morts.
Ces attaques interviennent à un moment où des renforts de l’armée turque se poursuivent vers la frontière syrienne et au sud d’Idlib, faisant observer qu’après les derniers développements qu’a connus la région d’Idlib, avec la mort de plusieurs soldats turcs, le ministre de la Défense, Hulusi Akar, accompagné du chef de l’armée, était arrivé à la frontière syrienne.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que l’armée turque poursuit sa riposte contre l’attaque des forces du régime syrien, appelant la Russie à ne pas entraver l’action de son pays pour riposter aux bombardements ayant pris pour cible les soldats turcs à Idlib.
Le président Erdogan a également indiqué que les avions et l’artillerie turcs continuent de bombarder des cibles définies par les services de renseignement, ajoutant qu’environ 35 éléments du régime syrien ont été neutralisés.
Pour sa part, le chef du Parti d’action nationaliste (MHP), Devlet Bahceli, a affirmé en réaction à ces attaques que « la paix et la sécurité ne seront pas rétablies en Syrie avant la chute du régime d’Al-Assad ».
Relayé par les médias, M. Bahceli a également indiqué que les pourparlers d’Astana, de Sotchi et de Genève ont perdu leur crédibilité, rappelant que la Russie avait proposé, d’une part, une solution de compromis lors des négociations, et soutenu le régime syrien à mener des opérations militaires, d’autre part.