La République centrafricaine (RCA) et la République de Sao Tomé-et-Prince ont emboîté le pas à d’autres pays africains (Iles Comores, Gambie, Guinée et Gabon)en ouvrant ce jeudi un consulat général à Laâyoune, chef-lieu du Sahara marocain.
C’est une nouvelle qui n’est pas pour plaire aux dirigeants du front Polisario et de l’Algérie qui sont déjà fâchés contre les pays africains qui ont ouvert le bal ces deux derniers mois.
La cérémonie inaugurale du consulat général de Sao Tomé-et-Principe à Laâyoune, a été présidée par le ministre marocain des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et son homologue santoméenne, Elsa Teixeira de Barros Pinto.
Toujours dans la matinée de jeudi, le chef de diplomatie marocaine, Nasser Bourita et son homologue centrafricaine, Sylvie Baïpo-Temon ont présidé dans la même ville de Laâyoune, la cérémonie d’ouverture du consulat général de Sao Tomé-et-Principe.
Il s’agit de la quatrième et cinquième représentation diplomatique africaine à voir le jour à Laâyoune, après le consulat honoraire de la Côte d’Ivoire, ouvert en juin dernier, le consulat général de l’Union des Comores qui est opérationnel depuis décembre dernier, ainsi que le consulat général du Gabon et de la République de Guinée-Conakry ouverts le 17 janvier 2020, respectivement à Laâyoune et à Dakhla.
L’ouverture de ces missions consulaires par les pays africains amis du Maroc à Laâyoune et Dakhla constitue un sérieux revers pour le front Polisario et la diplomatie algérienne, qui disputent au Maroc, la souveraineté du Sahara Occidental depuis plus de quarante ans.
Le ministre marocain des Affaires étrangères a annoncé vendredi dernier, d’autres pays amis affichent la volonté d’ouvrir prochainement, leurs représentations diplomatiques dans les provinces Sud du Royaume en guise de solidarité avec le Maroc et de reconnaissance de la marocanité du Sahara.