L’homme d’affaire algérien et patron du groupe Cevital, Issad Rebrab qui a été condamné dans la nuit de mardi pour infractions fiscales, bancaires et douanières à dix-huit mois de réclusion, dont six fermes, a été relâché ce mercredi matin, puisqu’il a déjà passé huit mois de détention provisoire depuis son incarcération en avril dernier, rapporte les médias algériens.
Le tribunal de Sidi M’hamed s’est penché mardi sur cette affaire. D’après certains médias, Issad Rebrab, 74 ans, a comparu en compagnie de deux sociétés, en l’occurrence Evcon, une succursale du groupe Cevital, et la banque jordanienne The Housing Bank for Trade and Finance (HBTF).
La justice algérienne les poursuivait pour «infraction à la législation et à la réglementation des changes et des mouvements de capitaux de et vers l’étranger», «faux et usage de faux» et «fausse déclaration douanière». Il leur été également reproché, entre autres, d’avoir surfacturé du matériel de purification d’eau importé par Evcon.
Issad Rebrab, qui est la plus grosse fortune de l’Algérie, a aussi été condamné à une amende de près de 10,3 millions d’euros. Quant à Evcon et HBTF, ces deux établissements devront également payer respectivement des amendes de 20,6 millions d’euros et 23,7 millions d’euros.
L’homme d’affaires algérien a rejeté toutes les accusations dont il fait l’objet, refusant de reconnaître l’expertise menée sur le matériel importé et faisant l’objet d’une fausse déclaration douanière.