La reine d’Angleterre Elizabeth II a décliné lors de son traditionnel discours hier jeudi, le programme de politique nationale du gouvernement dans lequel, le Premier ministre, Boris Johnson a mis au premier plan la sortie (Brexit) du Royaume-Uni de l’Union européenne.
La prioritéé du gouvernement britannique est de réaliser le Brexit le 31 janvier, après trois reports. Pour ce faire, la loi d’application de l’accord de divorce négocié avec Bruxelles, doit être présentée, dès ce vendredi, aux députés. Le texte sera sûrement adopté par la Chambre des communes, où les conservateurs disposent de 365 sièges sur 650.
Le gouvernement prévoit par la suite de nouer des accords de libre-échange avec les grandes puissances, dont l’Union européenne. Boris Johnson veut conclure cet accord commercial en moins d’un an, un calendrier jugé tès serré à Bruxelles, et interdire dans la loi d’application de l’accord de retrait toute extension au-delà de 2020 de la période de transition censée ménager le temps de discuter la future relation entre Londres et Bruxelles.
En dehors du Brexit, le gouvernement conservateur de Boris Johnson prévoit d’investir dans le système de santé pour répondre aux attentes des électeurs des fiefs travaillistes qui ont basculé. Il dit vouloir augmenter à coups de milliards, les moyens du NHS, le système public de santé en Grande-Bretagne. Gratuit et cher aux Britannique, ce système a été affaibli par des années d’austérité sous la direction des conservateurs.
Boris Johnson prévoit également dans son programme d’instaurer un système d’immigration à points, de durcir les peines de prison pour les infractions terroristes et d’instaurer un service minimum dans les transports en cas de grève.
Il y a une semaine, le parti conservateur de Boris Johnson triomphait aux législatives anticipées, se donnant enfin les moyens de mettre en œuvre l’accord de divorce négocié avec Bruxelles qui est censé clore 47 ans de mariage difficile et plus de trois ans de psychodrame après le référendum de 2016.