Les constructeurs automobiles PSA et Fiat-Chrysler (FCA) ont annoncé dans un communiqué conjoint, hier mercredi, la conclusion d’un accord officialisant leur fusion.
Cette fusion à 50/50 de leurs activités va donner naissance au «quatrième constructeur automobile mondial en volumes, derrière le groupe allemand Volkswagen, l’alliance franco-japonaise Renault-Nissan-Mitsubishi et le japonais Toyota, et troisième en chiffre d’affaires».
Selon PSA et FCA, la réalisation de cette fusion, soumise à l’aval des actionnaires et aux exigences des autorités de régulation, devrait intervenir dans 12 à 15 mois. Son conseil d’administration sera composé de 11 membres, la majorité étant indépendante.
Cinq membres seront nommés par FCA et son actionnaire de référence, dont l’héritier de la famille italienne Agnelli (Fiat), John Elkann en tant que président, et cinq membres par PSA et ses actionnaires de référence.
Le conseil comprendra deux représentants des salariés FCA et PSA. L’actuel patron du directoire de PSA, Carlos Tavares, occupera la fonction de directeur général du nouveau groupe pour un mandat initial de cinq ans et siégera également au conseil d’administration.
La nouvelle entité comptant 400.000 salariés, affiche des ventes annuelles de 8,7 millions de véhicules, un chiffre d’affaires consolidé de près de 170 milliards d’euros, un résultat opérationnel courant de plus de 11 milliards d’euros et une marge opérationnelle de 6,6%, sur la base des résultats agrégés de 2018.
Le nouveau groupe sera également géographiquement plus équilibré, avec 46% de son chiffre d’affaires réalisé en Europe et 43% en Amérique du Nord. La nouvelle entité devrait en tirer une flexibilité financière et une marge de manœuvre considérable, tant pour exécuter ses plans stratégiques que pour investir dans de nouvelles technologies à long terme.