Après avoir été bloqués durant 12 jours en Méditerranée à bord du navire humanitaire l’Ocean Viking, 104 clandestins ont été autorisés à débarquer ce mercredi au port italien de Pozzalo, dans l’extrême sud de la Sicile, à en croire les autorités et des organismes de la société civile.
Dans ce groupe de migrants secourus le 18 octobre dernier par l’Océan Viking, figuraient 41 mineurs et deux femmes enceintes. Paris et Berlin se sont engagés à prendre en charge 70 de ces personnes.
Ces migrants ont d’abord subi des contrôles de santé, avant d’être conduits par autocar dans un centre d’accueil local. « Après plus de 12 jours d’incertitude en mer, les 104 rescapés peuvent enfin débarquer dans un port sûr», s’est réjouit sur le réseau social Twitter l’ONG SOS Méditerranée, qui a affrété le navire humanitaire Ocean Viking en collaboration avec Médecins Sans Frontières (MSF).
En outre, l’ONG allemande Sea-Eye a secouru 90 clandestins en détresse samedi dernier en mer Méditerranée. Son bateau humanitaire, l’Alan Kurdi, demeure en attente d’accoster.
Quant à l’ONG espagnole Open Arms, elle a indiqué sur Twitter avoir secouru 15 personnes « après 24 heures de recherche, alors que leur embarcation à la dérive était sur le point de couler ». D’après cette ONG, les autorités maltaises ont affirmé « qu’un sauvetage n’était pas nécessaire et qu’il fallait les ‘laisser continuer’ avec le moteur à l’arrêt».
Cela fait, en tout, 209 migrants sauvés récemment. Le ministère italien de l’Intérieur a décidé de les laisser débarquer. Ils sont originaires du Bangladesh, du Cameroun, de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Mali, du Niger, du Nigéria et du Soudan.