Au Maroc, le roi Mohammed VI a gracié mercredi la journaliste Hajar Raissouni, ainsi que son fiancé et les membres de l’équipe médicale qui avaient été condamnés en septembre à des peines de prison dans une affaire d’avortement et de rapports sexuels hors mariage.
Cette grâce a été motivée par le côté humain accordé à cette affaire par le Souverain marocain. Des parties extérieures s’étaient pourtant autorisées à s’immiscer dans des faits qui concernent en premier lieu la société marocaine. Alors que le Maroc n’a pas l’habitude de s’ingérer dans des faits de société qui concernent d’autres pays.
Le ministère marocain de la Justice a publié un communiqué dans lequel il indique que cette « grâce Royale s’inscrit dans le cadre de la compassion et la clémence reconnues au Souverain et du souci de SM le Roi de préserver l’avenir des deux fiancés qui comptaient fonder une famille conformément aux préceptes religieux et à la loi, malgré l’erreur qu’ils auraient commise et qui a conduit à cette poursuite judiciaire ».
Dans cette affaire, la journaliste Hajar Raissouni a été condamnée le 30 septembre dernier à un an de prison ferme. Son fiancé a écopé de la même peine.
Quant au gynécologue, il avait été condamné à 2 ans de prison ferme et à l’interdiction d’exercer la médecine pendant deux ans. Egalement poursuivi dans cette affaire pour complicité d’avortement, le réanimateur, condamné à un an de prison avec sursis, alors que la secrétaire de la clinique a écopé de 8 mois de prison avec sursis.