Faute de pièces, la succursale de Renault en Algérie va momentanément suspendre sa production, mais assure que l’usine de Oued Tlilat, située dans la région d’Oran, ne fermera pas. Comptant 700 employés, cette usine a une capacité de production de 50 000 véhicules par an.
La succursale algérienne de la marque au losange pourrait suspendre provisoirement sa chaîne de montage, car ayant épuisé son quota de pièces importées, récemment mis en place par le gouvernement, a rapporté mardi l’agence de presse officielle APS, citant un cadre de Renault Algérie. Ce dernier exclut par contre toute « fermeture » de l’usine du constructeur automobile français à Oued Tlilat, dans la région d’Oran, située à près de 350 kilomètres à l’ouest d’Alger.
Lancée en 2012, l’industrie automobile d’Algérie repose sur le principe du SKD (semi knocked down), autrement dit l’importation des « kits » pré-assemblés et montés sur place. En mai, afin de baisser la facture des importations qui épuisent les réserves de devises presque totalement issues du pétrole, le gouvernement algérien a brusquement imposé à chaque constructeur un quota d’importation de kits SKD pour 2019.
« La chaîne de production risque d’être suspendue éventuellement à partir du mois de novembre prochain, en raison de l’indisponibilité des kits destinés au montage des véhicules touristiques, après épuisement des quotas qui nous ont été autorisés », a confié un responsable de Renault à APS. Et d’ajouter que « la production devrait reprendre avec l’arrivée des nouveaux quotas, probablement au début de l’année 2020 ».