Le groupe pétrolier français Total a annoncé dans un communiqué publié hier jeudi l’approbation par lui-même, Novatek, la CNOOC (China National Offshore oil Corporation) et les autres actionnaires du projet de la décision finale d’investissement d’Arctic LNG 2.
D’un coût total de plus de 21 milliards de dollars, ce projet est un développement majeur de GNL (gaz naturel liquéfié) dans la péninsule de Gydan, en Russie. L’usine à mettre en œuvre sera composée de trois trains de production. Le lancement du premier est prévu en 2023, et les deux autres respectivement en 2024 et 2026. Total a précisé dans son communiqué que le projet aura une capacité de production de 19.8 millions de tonnes par an.
Patrick Pouyanne, le Président-Directeur Général de Total, a affirmé que ce projet allait permettre de fournir du GNL de manière compétitive aux marchés d’ici quatre ans, grâce notamment à des coûts amonts très faibles. Le transport de la production d’Arctic LNG 2 vers les marchés internationaux sera assuré par une flotte de méthaniers brise-glaces.
Les actionnaires du projet Arctic LNG 2 sont Total avec une participation directe de 10%, CNOOC (10%), CNPC (10%), Novatek (60%) et un consortium Mitsui-Jogmec, Japan Arctic LNG (10%). La participation économique globale de Total dans ce projet s’élève à 21.6% quand on prend en compte sa participation indirecte via les 19.4% que le pétrolier et gazier français détient dans le capital de Novatek.
Le groupe français est le deuxième plus grand acteur privé de GNL au monde avec un portefeuille global de près de 40 millions de tonnes par an à l’horizon 2020 et une part de marché mondiale de l’ordre de 10%.