En 2018, plus de 16 000 migrants en situation administrative irrégulière en Libye ont été rapatriés par leurs pays d’origine, a annoncé l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), précisant qu’au cours de la même année, 28.633 migrants clandestins ont bénéficié de soins médicaux dans les centres d’accueil des réfugiés libyens.
Avant d’être installé dans ces centres, ces migrants ont été sauvés en mer ou interpellés par les services de sécurité libyens. D’autres clandestins, moins chanceux car admis dans des centres de rétention aux conditions de vie difficiles, ont choisi le rapatriement afin de mettre un terme à leur périple risqué.
Nombre d’organismes internationaux, à l’instar du Haut Commissariat de l’ONU pour les Réfugiés (HCR), regrettent régulièrement les maltraitances dont sont victimes les migrants en Libye qui fait partie actuellement, des points de départ majeurs de migrants désireux de gagner le continent européen après avoir traversé la mer Méditerranée.
Néanmoins, d’innombrables drames se déroulent sur la route migratoire de la Méditerranée centrale. L’an dernier, plus de 1.267 clandestins se sont noyés dans cette zone qui longe la côte ouest de la Libye en tentant de rejoindre l’Italie ou Malte, est-il mentionné dans un rapport de l’OIM. En 2017, cette agence onusienne a rapatrié environ 20 000 migrants de Libye.