Le gouvernement néerlandais entend interdire totalement le commerce d’ivoire brut, a-t-il annoncé lundi lors de la présentation des résultats d’une vaste opération contre le trafic d’espèces animales et végétales en danger.
A l’heure actuelle, les dispositions légales néerlandaises permettent la vente d’ivoire brut, à l’instar des défenses d’éléphant, assorti d’un certificat de l’Union Européenne (UE) prouvant l’ancienneté de sa présence au sein de l’UE et son entrée en 1947 et 1990.
« A partir du 1er mars 2019 …, la vente d’ivoire brut depuis et dans les Pays-Bas ne sera plus possible », a annoncé la ministre néerlandaise de l’Agriculture, Carola Schouten. Et d’expliquer dans un courrier adressé au Parlement que « cette mesure intervient parce qu’avec l’ivoire brut, il est très difficile de distinguer l’ivoire ancien du nouveau ».
Les lois en vigueur avaient été mises en place peu après l’interdiction en 1989 du commerce international de l’ivoire par le biais de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
A en croire la radiotélévision publique néerlandaise NOS, aucun certificat n’était nécessaire pour l’ivoire importé avant 1947. Mais, « l’ivoire acheté récemment est souvent ‘vieilli’, par exemple en utilisant des feuilles de thé, et vendu sur Marktplaats », un site néerlandais de petites annonces.