La justice sud-africaine a annoncé vendredi dernier que le procès de l’ex-président sud-africain, Jacob Zuma, accusé de corruption lors d’une vente d’armes il y a près de deux décennies, a été reporté au 20 mai 2019.
«Les poursuites judiciaires … sont reportées au 20 mai (2019). L’accusé numéro 1 (Jacob Zuma) devra se présenter au tribunal à 9h30 ce jour-là», a précisé le juge du tribunal sud-africain de Pietermaritzburg. L’ancien chef d’Etat y comparaissait libre pour une courte audience, légèrement perturbée par une coupure d’électricité.
Au bout d’une demi-heure d’audience, le magistrat Mjabulinesi Madondo a reporté l’audience au 20 mai 2019, entre autres après une requête de l’avocat de l’ex-président. Celui-ci était soutenu par des centaines de ses partisans, massés à l’extérieur du tribunal.
Le même juge entend écouter du 20 au 23 mai l’argumentaire des avocats des deux coaccusés, en l’occurrence M. Zuma et le groupe français de défense Thales, qui devrait en profiter pour demander la suspension permanente des poursuites.
A l’époque des faits, Jacob Zuma occupait le poste de ministre provincial, avant de devenir vice-président sud-africain. Sous ces casquettes, il aurait perçu 4 072 499,85 rands (286 000 dollars au cours actuel) de pots-de-vin de Thales lors d’un contrat d’armement d’environ 4,4 milliards de dollars conclu en 1999.