Le gouvernement britannique a annoncé avoir conclu hier mardi avec les Européens, un projet d’accord sur le Brexit qui doit être examiné ce mercredi en Conseil des ministres.
Après des jours et des nuits de discussions marathon, les négociateurs britanniques et européens sont parvenus à un accord «technique» sur la question de la frontière irlandaise, la dernière à bloquer un accord définitif sur le divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.
Mais le chemin est encore long avant la validation définitive de cet accord. Le cabinet de la Première ministre se réunit ce mercredi à 14 heures, heure de Londres. S’il est validé par le gouvernement, il devra encore être ratifié par le Parlement britannique avant la fin de l’année.
Ce parcours ne sera pas un long fleuve tranquille tant le nouvel accord sera difficile à accepter pour les partisans d’un Brexit dur. Le projet d’accord qui a été conclu hier conserve l’ensemble du Royaume-Uni dans l’union douanière européenne au lieu de la seule Irlande du Nord.
Cette solution a été retenue pour éviter le retour d’une frontière entre la province d’Irlande du Nord et la République d’Irlande pour préserver les accords de paix de 1998. Elle ne doit être que temporaire le temps qu’un accord de libre-échange sans frictions ne soit négocié avec les Européens après le Brexit.
Ce scénario sera dur à accepter pour les partisans d’un « vrai » Brexit qui voient leur pays contraint de demander l’autorisation des Européens pour sortir de l’union douanière et privé de toute politique commerciale autonome. Boris Johnson, le chef de file des partisans du Brexit a déjà annoncé qu’il votre contre l’accord au Parlement.