Les gouvernements britannique, français, italien et américain ont condamné samedi, la montée de la violence aux abords de la capitale libyenne, Tripoli, qui est depuis lundi dernier, le théâtre d’affrontements sanglants entre groupes armés rivaux.
Ces affrontements ont fait 39 morts et une centaine de blessés majoritairement parmi les civils. Deux tentatives de trêve se sont soldées par des échecs au cours de la semaine dernière.
Ainsi, la ville de Tripoli a été atteinte par trois roquettes samedi après-midi. L’un de ces projectiles a fait au moins trois blessés après être tombé sur un hôtel du centre-ville.
La veille, les autorités libyennes ont été contraintes de suspendre les vols pour une durée de 48 heures en raison des roquettes tirées à proximité du seul aéroport encore fonctionnel à Tripoli.
En fait, ces affrontements opposent des groupes armés de Tripoli, pro-gouvernementaux, à la 7è brigade, une autre milice très importante provenant de la localité de Tarhouna, située à 60 km au sud-est de la capitale libyenne.
Le contrôle de certains lieux stratégiques de Tripoli, le pouvoir et l’accès aux sources de revenus, dont le pétrole qui constitue la première ressource de la Libye, constituent l’enjeu de ces combats.
En appelant à la fin de ces heurts, les puissances occidentales ont mis en garde tous ceux qui essayent d’affaiblir le gouvernement libyen d’union nationale (GNA), promettant qu’ils « auront à répondre de leurs actes ».