Le président du groupe parlementaire du parti français «La République en Marche» à l’Assemblée nationale, Richard Ferrand a indiqué jeudi, qu’«un accord a été pris» pour l’expulsion de l’islamiste Djamel Beghal vers l’Algérie.
Cet islamiste considéré comme le mentor de Chérif Kouachi et Amédy Coulibaly, deux des auteurs des attaques terroristes ayant visé les locaux de la publication satirique «Charlie Hebdo» et un magasin alimentaire juif en janvier 2015 à Paris, doit être libéré de prison lundi prochain.
A propos, Ferrand a assuré qu’«un accord a été pris par le quai d’Orsay et les autorités algériennes». Il est à noter que Djamel Beghal, 52 ans, est détenu à la prison de Vezin-le-Coquet, non loin de Rennes.
Et le chef du groupe parlementaire de «La République en Marche» de préciser qu’«il y a lieu de penser qu’un accord a été pris puisque cet individu, qui avait d’ailleurs été déchu de la nationalité française, a 20 ans de prison à aller purger dans son pays d’origine, puisqu’il avait été recherché et condamné pour des activités délictueuses et criminelles».
Pour information, les services sécuritaires français suivent de près cet islamiste depuis le milieu des années 1990 et l’ont déclaré expulsable en 2007, soit deux ans après sa condamnation à une peine de 10 ans de réclusion pour association de malfaiteurs à visée terroriste.
En mars, la cour d’appel de Rennes avait autorisé sa libération conditionnelle suivie d’une expulsion vers l’Algérie. Au cas où ce dernier pays «n’en veut pas, il sera assigné à résidence», a prévenu, il y a quelques semaines, la ministre française de la Justice, Nicole Belloubet.