D’après les statistiques rendues publiques lundi dernier par l’agence fédérale de l’automobile KBA, le marché automobile allemand a connu, en mai, un recul de 5,8 % en rythme annuel, juste après un rebond de 8,0 % le mois précédent, et a enregistré un effondrement de la part du diesel.
De manière plus détaillée, il y a eu 305 057 immatriculations de voitures neuves en Allemagne au cours du mois de mai. Pour ce qui est des cinq premiers mois de cette année, les immatriculations de voitures neuves dans ce pays, qui constitue le principal marché de l’Union Européenne (UE), ont représenté 1,5 millions de véhicules, ce qui équivaut à une augmentation de 2,6 % comparativement à la même période en 2017.
De l’avis de l’organisation des constructeurs internationaux VDIK, cette baisse est due à un recul du nombre de jours ouvrés le mois dernier par rapport à mai 2017. « Ajusté du facteur des jours ouvrés, le marché affiche une hausse de plus de 2 % sur un an », affirme cette organisation.
Quant aux ventes de voitures diesel, elles ont reculé de 27,2 % comparativement à mai 2017. Pourtant, leur chute s’était ralentie en avril (-12,5 %).
Sans conteste, le scandale des moteurs truqués, qui a éclaté en 2015, a une incidence négative sur l’image du diesel. Par ailleurs, la ville d’Hambourg a instauré la semaine dernière les premières interdictions de circulation des vieux diesel sur deux de ses tronçons.