Le chef de la diplomatie britannique, Boris Johnson a insisté dans les colonnes du Daily Telegraph, sur la nécessité pour le Royaume-Uni de quitter « totalement » l’union douanière européenne après le Brexit pour redevenir une nation commerçante à l’échelle mondiale.
Cette déclaration est faite après l’apparition de rumeurs sur une volonté du Royaume Uni de rester dans l’Union européenne.
S’il n’exclut pas la possibilité de conclure un grand accord de libre-échange avec l’Union européenne qui profitera aux deux parties, Boris Johnson met surtout en avant l’opportunité qui est offerte à son pays d’être à nouveau véritablement un acteur mondial.
Le ministre britannique des Affaires étrangères a notamment fait miroiter les possibilités d’accord avec les « pays dynamiques » d’Amérique latine, comme le Chili, le Pérou ou l’Argentine om il s’est rendu récemment, accords qui ne seront possibles que si le Royaume-Uni se sépare totalement de l’Union européenne.
Le Royaume-Uni doit quitter l’Union européenne en mars 2019 tout en restant dans l’union douanière pendant une période de transition jusqu’à fin 2020, le temps de mettre en place un nouveau partenariat.
Alors que Londres n’a pas encore tranché sur la solution qu’il souhaite proposer à l’Union européenne un mois avant un important sommet à Bruxelles, l’inquiétude des eurosceptiques s’est renforcée avec la révélation par The Telegraph que le cabinet du pays avait débloqué près de 950 000 euros pour des « activités liées à l’élection au sein du Parlement européen ». Pourtant, ces élections doivent se tenir entre le 23 et le 26 mai 2019, alors que le Royaume-Uni doit quitter l’Union européenne presque deux mois auparavant, le 29 mars.
La commission a expliqué l’octroi des ressources par « des mesures de précaution » et a ajouté que le pays ne participerait « probablement » pas aux élections.