Le Fonds bleu du Bassin du Congo devrait ouvrir la voie à une « nouvelle économie de l’eau et autour de l’eau, (qui) sera le moteur du développement » dans cette région, a affirmé le Roi Mohammed VI du Maroc, à l’ouverture du Sommet de la Commission Climat et du Fonds bleu du Bassin du Congo, dimanche à Brazzaville, où il participe en tant qu’«invité spécial».
Le rôle essentiel du roi du Maroc dans le processus de concrétisation du Fonds bleu a été souligné par le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, hôte de ce sommet auquel participent une douzaine de chefs d’États africains, ainsi que les présidents de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de la Commission de l’Union africaine (UA).
Ce Sommet intervient deux ans après la tenue du Sommet Africain de l’Action, en novembre 2016 à Marrakech, en marge de la 22ème Conférence mondiale sur le climat (COP22) qui s’est tenue au Maroc, et au cours duquel il a été notamment décidé la création de trois commissions destinées à répondre aux défis environnementaux qui se posent à l’Afrique, dont la Commission du Bassin du Congo et du Fonds bleu, présidée par la République du Congo.
La participation du Souverain marocain au sommet de la Commission Climat du Bassin du Congo, est donc une nouvelle illustration de l’engagement du Maroc en faveur d’une Afrique plus résiliente aux changements climatiques.
Cette Commission qui a vu le jour à l’initiative du Roi du Maroc, ambitionne de renforcer l’approche écosystémique de gestion intégrée du massif forestier et des eaux du Bassin du Congo, second poumon écologique mondial et quatrième réservoir de biodiversité de la planète.
Il s’agit, en l’occurrence, de la transformation économique du bassin du Congo, d’une mono-économie fondée sur l’industrie du bois qui accélère la déforestation, en une économie dé-carbonée et diversifiée, fondée sur les grandes filières économiques et sectorielles inscrites dans les programmes de l’économie verte et de l’économie bleue.