La Mission des Nations Unies en Libye a entamé une série de consultations publiques dans l’optique de la tenue d’une conférence nationale pour le dénouement de la crise politico-sociale dans ce pays d’Afrique du nord.
De l’avis de la mission d’appui de l’ONU, cette conférence de dialogue national pourrait encourager des échanges susceptibles de donner des solutions et de pousser les majeurs protagonistes de cette crise à régler leurs différends.
Il est à noter que l’organisation de cette conférence nationale s’inscrit dans un plan d’action en trois étapes, qui comporte aussi la tenue d’élections au cours de cette année.
Pour assurer le succès de cette conférence nationale, il faudrait un processus plus large, associant le plus grand nombre de tendances en Libye, a estimé, pour sa part, Félix Tusa, qui est chef de projet au Centre for Humanitarian Dialogue, un organisme de résolution de conflit basé à Genève qui appuie l’ONU dans l’organisation de pourparlers en Libye.
La tenue de cette conférence nationale, a-t-il relevé, est particulièrement impérieuse en Libye car diverses factions sont en conflit dans ce pays, ce qui a notamment donné lieu à l’extrême fragilisation de l’Etat libyen, à l’augmentation des flux migratoires vers le continent européen et à des pertes colossales dans la production pétrolière.
Certains observateurs jugent que cette conférence doit être assimilée à une occasion pour les Libyens de partager leur ressenti à l’échelle locale et nationale.