Les gardes-côtes libyens et des navires de sauvetage ont porté secours samedi dernier à des centaines de migrants clandestins, dont les passeurs profitent ces derniers jours, des conditions météorologiques propices pour multiplier les départs vers l’Italie.
Les gardes-côtes libyens ont indiqué avoir intercepté trois embarcations de clandestins, dont un canot gonflable qui transportait 125 migrants, avant de tomber en panne au large de Zaouiya, à l’ouest de Tripoli.
112 autres clandestins étaient à bord d’une deuxième embarcation, repérée au large de Garaboulli, à l’est de la capitale libyenne. Quant au dernier bateau qui transportait 98 migrants, il a été intercepté au large d’Abou Kammash, non loin de la Tunisie voisine.
D’après le porte-parole de la marine libyenne, le général Ayoub Kacem, «les migrants, originaires de pays africains …, ont bénéficié de soins médicaux avant d’être transférés au centre de rétention de Tajoura».
Ce responsable n’a pas précisé les points de départ de chacun des trois bateaux. Mais, en règle générale, les migrants tentent de traverser la Méditerranée à partir de la partie ouest de la Libye, qui est distante de l’Italie de 300 kilomètres.
Depuis l’été dernier, le nombre des départs a sensiblement chuté. Pour cause, les passeurs de la localité de Sabratha se sont mis d’accord avec les autorités libyennes de suspendre leurs activités. Mais, par la suite, des milices rivales ont chassé ces passeurs de la ville.