Ford Europe a annoncé mardi aux élus du comité d’entreprise qu’il n’investirait plus dans son site de production de boîtes de vitesses de Gironde, à Blanquefort, près de Bordeaux. Cette annonce vient menacer plus de 900 emplois.
L’usine de Gironde fabrique des boîtes de vitesses pour Ford depuis 1970. Au plus fort de son activité, elle a compté jusqu’à 3 600 salariés. Mais depuis quelques années, la production était sur le déclin, et Ford avait menacé à plusieurs reprises de fermer.
L’entreprise américaine avait passé en 2013 un accord avec les autorités pour maintenir l’activité pendant cinq ans en échange de versement d’aides publiques. Cet accord prend fin en mai 2018 et Ford s’engage d’ici là à participer à la recherche d’un repreneur pour le site dans le but de maintenir l’emploi sur le site.
Les salariés de Ford ont immédiatement décidé de se mobiliser. A l’appel des syndicats, un débrayage et un rassemblement ont été lancés en début d’après-midi, avec un déploiement de banderoles à l’entrée de l’usine.
Le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire a immédiatement réagi par communiqué en pressant le constructeur américain de “garantir la pérennité” de son usine et le “maintien à long terme de l’emploi” en travaillant avec les syndicats, les collectivités locales et l’Etat.
Il a demandé au président Europe du groupe Ford Steven Armstrong de maintenir une charge de travail suffisante sur le site jusqu’à fin 2019 pour permettre la recherche dans de bonnes conditions de nouvelles activités pour cette usine, au sein du groupe Ford ou en lien avec des partenaires externes.
1 comment
Avoir Philippe Poutou comme delegue CGT n’a pas du aider
Et pendant ce temps la nos fonctionnaires roulent en Ford achetés sous Hollande…