Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Halbe Zijlstra, a annoncé mardi sa démission suite à la publication d’un entretien au cours duquel il reconnaît avoir menti sur une rencontre avec le président russe, Vladimir Poutine.
Durant le congrès de sa formation politique en 2016, le chef de la diplomatie néerlandaise avait dit avoir été témoin, une décennie avant, d’une rencontre privée au cours de laquelle l’actuel président russe, Vladimir Poutine avait tenu des propos menaçants. Au moment des prétendus faits, Halbe Zijlstra travaillait pour le compte de la multinationale pétrolière Shell.
Plus précisément, cette autorité néerlandaise avait relaté que Poutine, alors dans sa datcha en début 2006, a clairement souhaité le retour à la Grande Russie, composée de la Russie, de la Biélorussie, de l’Ukraine, des pays baltes et éventuellement du Kazakhstan.
Mais, interviewé le week-end dernier par le journal néerlandais de Volkskrant, Halbe Zijlstra a affirmé avoir menti sur sa présence dans le domicile du président russe.
D’après certains observateurs, il aurait agi de la sorte pour démontrer ses compétences en politique étrangère et, en fin de compte, être nommé à la tête du ministère des Affaires étrangères.
De son côté, l’ambassade de Russie aux Pays-Bas a dénoncé dans un communiqué, la désinformation régulière de la classe politique et de la presse locale à son égard.