La Première ministre britannique Theresa May qui effectue une visite de trois jours en Chine, s’est engagée ce mercredi, à renforcer les relations entre Londres et Pékin, à la lumière de la future sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Theresa May est arrivée en Chine accompagnée d’hommes d’affaires britanniques susceptibles d’investir sur le marché chinois. Elle a souligné que Pékin et Londres allaient «explorer toutes les options» à propos de leurs futures relations commerciales et que des accords portant sur un montant global d’environ 10,2 milliards d’euros, devraient être conclus lors de cette visite.
Les deux pays sont déjà tombés d’accord pour lever dans six mois l’interdiction d’importation du bœuf britannique en Chine. Et les négociations officielles pour un éventuel accord de libre échange entre le Royaume-Uni et la Chine, vivement souhaité par la Première ministre britannique, ne pourront s’ouvrir qu’après le Brexit, prévu fin mars 2019.
La Chine ne représentait en 2016, que 3,1% des exportations britanniques. Mais avec le Brexit qui vient à grands pas, Londres est déterminée à changer la donne.
Le Premier ministre chinois Li Keqiang a déclaré que les relations entre son pays et la Grande-Bretagne ne seraient pas modifiées par le Brexit, même si une «adaptation» sera nécessaire.
Dans le contexte d’une sortie de l’union douanière européenne, la Chine, deuxième économie mondiale et principale puissance marchande du globe au coude-à-coude avec les Etats-Unis, s’imposerait comme un partenaire commercial crucial pour la Grande-Bretagne.
A ce jour, parmi les principaux investissements chinois en Grande-Bretagne figurent la centrale nucléaire de HinkleyC, construite par China General Nuclear Power Corp et la branche britannique du groupe français EDF. Du côté britannique, des entreprises comme Rolls Royce sont également très présentes en Chine.