Une enquête préliminaire a été ouverte pour la première fois en France, à l’encontre de la marque Epson pour des motifs d’«obsolescence programmée» et de «tromperie», suite à une plainte déposée par l’association «HOP» (Halte à l’obsolescence programmée).
L’enquête a été confiée aux services de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, relevant du ministère de l’Economie.
L’association HOP dénonce dans sa plainte, des techniques de la marque Epson, comme le blocage des impressions au faux prétexte que les cartouches seraient vides, pour pousser, selon lui, les consommateurs à racheter de nouvelles cartouches d’encre.
L’obsolescence programmée est considérée en France comme un délit répréhensible de deux ans de prison et de 300.000 euros d’amende depuis la loi sur la transition énergétique d’août 2015.
HOP, qui a déjà déposé une plainte fin septembre contre d’autres marques d’imprimantes notamment HP Inc., Canon et Brother, tient également dans son collimateur l’américain Apple. Ce dernier a admis la semaine dernière ralentir volontairement ses anciens modèles de Smartphones au prétexte de protéger certains composants comme les batteries et ainsi éviter une extinction imprévue de l’appareil.
Cette justification à l’emporte pièce est loin d’avoir convaincu, surtout quand on sait qu’il aurait suffit à Apple de prévenir ses clients de planifier un changement de batterie sans ralentir l’appareil. Des plaintes dans le même sens ont été déjà déposées contre Apple aux Etats-Unis et en Israël.