La Commission européenne a entamé lundi une enquête sur le leader mondial de l’ameublement, Ikea, soupçonné d’avoir joui d’avantages fiscaux illicites de la part de l’administration néerlandaise.
La Commission européenne qui a fait de la lutte contre l’évasion fiscale figure une de ses priorités, a ouvert en effet, l’une des plus importantes enquêtes concernant une multinationale européenne soupçonnée de fraude fiscale.
Bruxelles vise Inter Ikea, l’entreprise qui exploite l’activité de franchise d’Ikea. La Commission européenne a prévenu dans un communiqué, qu’elle va examiner minutieusement le traitement fiscal que l’administration néerlandaise lui a appliqué.
L’exécutif européen craint qu’Inter Ikea ait joui d’avantages fiscaux auxquels ne peuvent prétendre d’autres entreprises soumises à une législation fiscale similaire aux Pays-Bas.
En réaction, Ikea a affirmé dans un communiqué être imposé suivant les textes européens.
Par ailleurs, un haut responsable néerlandais à Bruxelles a assuré devant la presse que les Pays-Bas sont prêts à coopérer pleinement avec la Commission européenne pour l’aider dans ses investigations.
L’exécutif européen va particulièrement passer au peigne fin deux périodes, entre 2006 et 2011 et la période après 2011 jusqu’à la date d’aujourd’hui.
L’enquête préliminaire a révélé que le gouvernement néerlandais et Inter Ikea ont arrêté en commun accord, des méthodes de calculs permettant de diminuer de manière importante, les bénéfices imposables de cette dernière société.