La réunion de soutien à la force G5 Sahel convoquée hier mercredi à Paris, par le président français Emmanuel Macron, a permis à plusieurs pays et organisations d’annoncer ou de confirmer des contributions financières pour accélérer la mise en œuvre de la nouvelle force conjointe G5 Sahel.
La réunion s’est tenue au château de la Celle-Saint-Cloud, dans la banlieue parisienne en présence des présidents des pays membres du G5 Sahel à savoir : le malien Ibrahim Boubacar Keïta, le burkinabé Roch Kaboré, le tchadien Idriss Déby, le nigérien Mahamadou Issoufou et le mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz.
Etaient également présents à cette rencontre, la chancelière allemande Angela Merkel ainsi que des représentants de l’Union européenne, de l’Union africaine, des gouvernements belge et italien, des Etats-Unis, de l’Arabie saoudite et des Emirats arabes unis.
L’Arabie saoudite a confirmé une contribution de 100 millions d’euros, les Emirats arabes unis 30 millions d’euros. L’Union européenne a confirmé son don de 50 millions d’euros, tandis que la France s’était déjà engagée à verser 8 millions d’euros et chacun des cinq pays sahéliens ont promis 10 millions d’Euros chacun.
Pour Emmanuel Macron, l’objectif de cette réunion était de sortir du tête-à-tête entre la France et les pays sahéliens. La force G5 Sahel est appelée à terme à remplacer la force française Barkhane dans la lutte contre les groupes djihadistes dans la vaste bande sahélo-saharienne.
Les besoins financiers de la force G5 Sahel qui devrait compter un effectif de 5.000 hommes à l’horizon mars 2018, sont estimés à 250 millions pour sa mise en place et 400 millions pour la rendre pleinement opérationnelle, soit un total de 650 millions d’Euros.