Le Premier ministre belge Charles Michel a assuré mercredi qu’il n’y avait «pas de crise politique en Belgique» suite à la à la proclamation de l’indépendance de largion autonome de la Catalogne en Espagne.
Pourtant, certains ministres nationalistes flamands de son gouvernement ont fait de déclarations de soutien aux leaders indépendantistes catalans.
«Il y a une crise politique en Espagne et pas en Belgique !», a affirmé Charles Michel, qui est sérieusement décrié par les élus belges sur sa gouvernance.
«Le mandat d’arrêt européen est une affaire de la justice, pas du gouvernement, ça ne le sera pas», a-t-il martelé, faisant allusion à la procédure judiciaire initiée par Madrid à l’encontre de cinq anciens dirigeants catalans, dont elle réclame l’extradition.
Parmi ces derniers figure le président destitué de la Catalogne, Carles Puigdemont, qui a trouvé refuge à Bruxelles. C’est la première fois que le chef du gouvernement belge s’adressait aux députés, devant une commission de la Chambre, depuis l’arrivée en Belgique le 30 octobre dernier des leaders indépendantistes que les autorités espagnoles veulent juger pour «rébellion» et «sédition».
Des ministres ou des personnalités de la N-VA, qui fait partie de la coalition gouvernementale, n’ont pas caché leur sympathie envers les indépendantistes catalans et leur hostilité au gouvernement espagnol, bien que Charles Michel ait appelé ses ministres à faire preuve de discrétion au sujet de la crise catalane en Espagne.