Le Maroc veut s’inspirer de l’expérience de la Suède en matière de réduction des Gaz à effet de serre. Dans cette logique une rencontre s’est tenue à Casablanca, et a rassemblé les acteurs des deux pays autour du thème «Le transport durable au Maroc, défis et solutions».
La Suède aspire à réduire à zéro ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2040. Et le Maroc entend bien profiter de cette expérience notamment dans le secteur des transports.
L’ambassadeur de Suède au Maroc, Erika Ferrer, a salué l’engagement du Maroc dans la lutte contre les changements climatiques, que le royaume a démontré avec la réussite de la COP 22.
La diplomate a estimé que la durabilité des transports, responsables au niveau mondial de près de 14% des émissions de gaz à effet de serre, s’articule autour de trois axes : la réduction de l’empreinte carbone, la décongestion de la circulation permettant la fluidité de la circulation des biens et des personnes et, enfin, la durabilité sécuritaire en réduisant les pertes humaines sur les routes.
Pour Jamal Ramdane, directeur de la Stratégie, des programmes et de la coordination des transports au ministère marocain de l’Équipement, bien de défis attendent le Maroc dont l’évaluation du coût environnemental des infrastructures.
Les transports représentent entre 15 et 20% des investissements publics, 30% de la consommation énergétique et 23% des émissions de gaz à effet de serre, a relevé Jamal Ramdane.
La réduction du parc automobile est l’une des solutions proposées par Eva Sunnerstedt, chef d’unité et experte technique en approvisionnement de la ville de Stockholm.
L’experte suédoise donne une description de la capitale de son pays où 80% des transports sont assurés, aux heures de pointe, par les transports publics.
Elle a laissé entendre que les voitures qui entrent ou qui sortent de la ville doivent s’acquitter d’une taxe. A Stockholm, le covoiturage et les voitures électriques et hybrides, sont fortement encouragés.