L’Aqsiq, l’Administration chinoise pour le contrôle de la qualité, l’inspection et la quarantaine, a rapporté que le constructeur américain General Motors et l’une de ses coentreprises locales vont rappeler en Chine quelque 2.5 millions de véhicules. Comme peu auparavant pour Volkswagen, ces véhicules rappelés sont équipés d’airbags Takata jugés dangereux.
D’après le régulateur chinois, General Motors et Shanghai GM, sa joint-venture avec le constructeur chinois SAIC, vont d’abord rappeler, dès fin octobre, plus de 13 000 voitures importées de marques Saab et Opel. Puis, fin décembre, ce sera le tour de 2.51 millions de véhicules des marques Chevrolet et Buick, produits en Chine entre 2009 et juin 2016.
Le scandale des airbags Takata a été révélé en 2014 aux Etats-Unis. En raison d’un agent chimique utilisé par le groupe depuis les années 2000, le nitrate d’ammonium, les airbags Takata peuvent se dégrader et exploser de façon dangereuse, avec projections de fragments sur le conducteur ou le passager. En Chine, plus de 20 millions de véhicules, produits par 37 constructeurs différents, sont équipés de ces airbags défectueux.
Avant General Motors, Volkswagen avait rappelé 4.86 millions de véhicules. Les deux constructeurs sont respectivement deuxième et premier sur ce premier marché mondial qu’est la Chine. Le scandale des airbags Takata a déjà contraint plus de 100 millions de véhicules de par le monde à repasser par leurs ateliers. L’enseigne japonaise Takata a été placée en faillite en juin dernier.