Le Conseil de sécurité des Nations unies a décidé hier jeudi, de proroger d’un an, le mandat de la Mission d’appui des Nations unies en Libye «MANUL» qui a été créée en septembre 2011 pour aider les nouvelles autorités de transition à Tripoli, dans leurs efforts de stabiliser le pays.
Le mandat de la Manul est prolongé jusqu’au 18 septembre 2018. L’organe exécutif de l’ONU a pris sa décision à l’unanimité de ses membres dans le but de soutenir la mise en œuvre de l’Accord politique libyen, signé le 17 décembre 2015 à Skhirat, au Maroc.
Conformément à la résolution 2376 présentée par le Royaume-Uni, la Mission d’appui des Nations unies en Libye sera chargée de «mener des activités de médiation et des missions de bons offices, dans le strict respect du principe d’appropriation nationale».
Il s’agit concrètement d’appuyer un processus politique ouvert à tous dans le cadre de l’Accord politique libyen et le renforcement des dispositions du gouvernement d’entente en matière de gouvernance, de sécurité et d’économie.
A travers la prorogation du mandat de la Manul, le Conseil de sécurité réitère son appui à la mise en œuvre de l’accord de Skhirat. La Manul est aujourd’hui sous la direction du nouveau représentant spécial de l’ONU, le Libanais Ghassan Salamé.
En plus du soutien à la mise en œuvre de l’accord de Skhirat, ses missions comprennent la fourniture des services essentiels, la sécurisation des armements incontrôlés et des matériels connexes, la lutte contre la prolifération des armes, et l’aide apportée aux efforts déployés par le gouvernement d’Union Nationale (GNA) libyen pour stabiliser les zones sorties du conflit, y compris celles qui ont été libérées du joug de l’Etat islamique.