Dans le discours prononcé dimanche à l’occasion de la fête nationale du Maroc, le roi Mohammed VI s’est félicité de la politique menée par son pays en Afrique, où il s’est posé en défenseur des intérêts du continent.
L’Afrique a en effet occupé une place de choix dans la politique étrangère du Maroc au cours des dernières années, les années 2016 et 2017 ayant été exceptionnelles sur le front diplomatique, où le roi s’est beaucoup investi.
Sur le continent, le Royaume a développé une intense activité diplomatique, notamment en Afrique de l’Ouest où la candidature du Maroc pour devenir membre de la Cedeao a obtenu un accord de principe, après son retour réussi au sein de l’Union africaine au début de cette année.
Pour rappel, le Maroc avait quitté l’OUA en 1984 en raison de divergences avec certains pays de l’organisation panafricaine sur le dossier du Sahara.
Mais, le Maroc fait désormais de la promotion de « partenariats solidaires gagnant-gagnant » l’axe principal de sa politique continentale, mettant en place des intérêts communs avec un grand nombre de pays du continent.
Le Maroc est ainsi à l’origine de mégaprojets de développement destinés à améliorer les conditions de vie des populations tels que le gazoduc qui devrait relier le royaume au Nigeria sur la façade atlantique de l’Afrique de l’ouest, dont le lancement a été annoncé fin 2016.
Le Maroc célébrait dimanche les 64 ans de la « Révolution du roi et du peuple », commémorant la déportation par les autorités coloniales françaises du Sultan Mohammed V vers Madagascar en 1953. Le roi Mohammed VI a profité de l’occasion pour gracier 415 prisonniers, dont 13 personnes condamnées pour terrorisme.