L’organisation de l’Etat islamique a revendiqué jeudi soir, via son agence de propagande Amaq, l’attaque à la voiture-bélier commise le jour même à Barcelone, et qui a fait 13 morts et une centaine de blessés parmi les piétons. Peu après cette revendication, un deuxième attentat a été commis à Cambrils dans le nord-est de l’Espagne.
Jeudi après-midi vers 17h00 locales, une camionnette blanche a percuté la foule sur les Ramblas, l’une des avenues de Barcelone la plus fréquentée par les touristes espagnols et étrangers, provoquant des scènes de chaos et de panique parmi les nombreux piétons.
Selon les services espagnols de la protection civile, les victimes, morts et blessés, sont au moins de 18 nationalités différentes. Le conducteur de la camionnette est toujours activement recherché.
Quelques heures plus tard, c’était au tour de la station balnéaire de Cambrils, située à 120 kilomètres de la capitale catalane, dans le nord-est de l’Espagne d’être l’objet d’une seconde attaque terroriste, lorsque peu après minuit, une Audi A3 a foncé dans la foule à Cambrils.
La voiture a été prise sous le feu d‘une patrouille de Mossos d’Esquadra, la police catalane. Quatre des cinq «terroristes présumés» à bord du véhicule ont été tués sur le coup et le dernier, grièvement blessé, est mort quelques minutes plus tard. Certains d’entre eux portaient ce qui ressemble à des ceintures explosives.
Deux suspects, un Espagnol et un Marocain sans antécédent judiciaire ont été arrêtés par la police régionale de Catalogne. Ces attaques ont été condamnées par le monde entier, et les messages de soutien ont afflué sur Madrid et Barcelone, du président américain Donald Trump au président français Emmanuel Macron, en passant par la Première ministre britannique Theresa May.