La chancelière allemande, Angela Merkel a apporté lundi son appui aux forces de l’ordre et au ministre-président de Hambourg, qui font l’objet de critiques suite aux violences survenues en marge du sommet du G20 organisé ce week-end dans cette ville allemande.
« Au nom de la chancelière et de l’ensemble du gouvernement, je veux exprimer la solidarité totale avec les forces de l’ordre et les remercier du fond du cœur », a déclaré le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, lors d’une conférence de presse, assurant que « nous avions et nous avons confiance dans les forces de l’ordre ».
Avec ces propos, Mme Merkel soutient le ministre-président de Hambourg, Olaf Scholz, qui, d’après certains médias allemands, aurait échoué dans sa mission de maintien de l’ordre pendant le sommet G20.
D’après les dispositions légales fédérales, le Land est responsable des forces de l’ordre, bien qu’à cette occasion, la ville-Etat a bénéficié de l’appui de la police fédérale et d’autres Länder. Il est à noter que l’opposition locale de Hambourg, dont est membre la CDU de la chancelière allemande, réclame la tête de M. Scholz. Mais ce dernier, en pleine ascension dans les rangs du SPD, ne semble pas envisager de démissionner.
De leur côté, les forces de l’ordre continuaient lundi à effectuer des contrôles aux frontières en vue d’interpeller les auteurs des violences au cours desquelles 500 agents de police se sont blessés.
D’après le ministre allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière (CDU), des centaines de casseurs provenaient d’autres pays européens.