L’Allemagne, qui assure la présidence du G20 pour un an, ne ménage aucun effort pour rendre possibles de nouveaux investissements en Afrique.
Pour rappel, le dernier G20 Finances, qui s’est tenu en mars à Baden-Baden en Allemagne, avait invité la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Maroc, le Rwanda et la Tunisie, considérés comme des pays-phares africains, à s’associer à eux dans le cadre d’un «partenariat avec l’Afrique». Celui-ci vise à démultiplier les investissements privés sur le continent africain.
En effet, la croissance africaine est rapide : ce continent comptera 2,5 milliards d’âmes d’ici 2050 et il y aura 440 millions demandeurs d’emploi à l’horizon 2030. L’économie africaine doit donc s’y préparer. Pour ce faire, il faut 130 milliards de dollars par an pour étendre l’infrastructure africaine.
D’après Berlin, le « Compact avec l’Afrique » servira à augmenter les investissements durables du secteur privé, améliorer les infrastructures et combattre le chômage.
Dans ce cadre, certains Etats africains collaboreront avec le G20, la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Africaine de Développement (BAD) pour discuter un plan d’action particulier pour chaque pays. Il est à noter que ce cadre de partenariat est accessible à l’ensemble des pays africains.
Dans cet ordre d’idées, une conférence internationale sur le « Partenariat Afrique G20 – Investir dans un avenir commun » s’est ouverte lundi dans la capitale allemande et se refermera aujourd’hui.