Deux jours après l’attentat meurtrier survenu à Londres, et revendiqué dimanche soir par l’organisation Etat islamique, les services de sécurité britanniques qui poursuivent leurs investigations, ont annoncé ce lundi, de nouvelles perquisitions et plusieurs arrestations.
Dans la soirée de samedi dernier, aux alentours de 22 heures, trois assaillants à bord d’une camionnette ont foncé dans la foule, à proximité du London Bridge, au cœur de Londres, puis attaqué des passants au couteau. L’attaque a fait au moins sept morts et 48 blessés, dont 21 sont dans un état grave.
Les trois assaillants, qui portaient de fausses ceintures explosives, ont été abattus par les policiers. Les enquêteurs disent connaître l’identité des trois assaillants mais attendent la fin des opérations pour les divulguer.
La police londonienne a procédé hier dimanche à douze arrestations à Barking, un quartier multiethnique du grand Londres, celles de sept femmes et de cinq hommes âgés de 19 à 60 ans. Les perquisitions se sont déroulées notamment dans les quartiers de Newham et Barking.
Cet attentat est le troisième à frapper le Royaume-Uni. Le 22 mars dernier, toujours à Londres, un homme avait aussi foncé sur la foule sur le pont de Westminster, tuant quatre personnes avant de poignarder à mort un policier et de se faire abattre.
Le 22 mai, à Manchester cette fois-ci, c’est un jeune britannique d’origine libyenne qui s’est fait exploser à la sortie d’un concert, tuant 22 personnes et faisant plus de 100 blessés.
Ce dernier attentat intervient à cinq jours d’élections cruciales pour le pays. La Première ministre Theresa May a déclaré que les élections législatives se dérouleront comme prévu jeudi prochain et que la campagne électorale reprendra de façon normale ce lundi.