Les autorités égyptiennes ont validé un plan de dépenses sociales visant à soutenir les familles à bas et moyen revenu, rapporte lundi l’agence Bloomberg, précisant que ces aides interviennent suite à une montée en flèche de l’inflation à un niveau sans précédent depuis des décennies dans le pays des pharaons.
Le gouvernement égyptien entend dépenser pas moins de 2,48 milliards de dollars sous forme d’une baisse d’impôts sur le revenu, de primes pour les fonctionnaires et hausse des pensions et des subventions pour le prochain exercice fiscal, a annoncé le ministre égyptien des Finances, Amr el-Garhy. En dehors du volet «subvention», ce plan de dépense, qui entrera en vigueur le 1er juillet prochain, va nécessiter l’approbation du parlement.
Ce plan entre dans le cadre des efforts des autorités égyptiennes visant à calmer les protestations qu’a entraînées la mise en place de mesures économiques restrictives exigée par le Fonds Monétaire International (FMI) avant l’octroi d’un nouveau prêt.
Depuis l’année dernière, l’inflation a dépassé les 30 % en Egypte après que le gouvernement ait levé les restrictions autour de la livre égyptienne, baissé les subventions au carburant et instauré un impôt sur la valeur ajoutée, de sorte à accéder à un prêt de 12 milliards de dollars de l’institution de Bretton Woods.
La grande partie des fonds décaissés servira à augmenter les indemnités de retraite et payer les ajustements au train de vie du secteur public, a indiqué l’argentier du gouvernement égyptien.