Emmanuel Macron, un candidat sans étiquette politique et qui était presque inconnu du public il y a encore trois ans, a été élu dimanche, par plus 66,06% des voix, président de la république française. De nombreux défis attendent celui qui est désormais, à 39 ans, le plus jeune président de la 5ème République.
Emmanuel a remporté une victoire largement confortable face à Marine Le Pen, la candidate du parti d’extrême droite le Front National qui n’a obtenu que 33,94% des voix.
Mais le nouveau président élu doit désormais se focaliser, sans tarder, sur les législatives de juin prochain pour lesquelles il devra s’efforcer de rassembler une majorité confortable qui lui permettra de gouverner et de répondre aux attentes de ceux qui ont voté pour lui.
Le nouveau président doit également faire face au défi de créer d’ici le week-end prochain, un gouvernement qui ne sera «ni de gauche ni de droite».
Né en avril 2016, le Mouvement En Marche d’Emmanuel Macron, rassemble des personnalités disparates, des ralliés et des inconnus. Confronté à l’impossibilité de s’adjuger à lui seul une majorité parlementaire et avec un Parti socialiste balayé, le Mouvement En Marche pourrait être amené à s’allier avec la droite qui veut imposer à Emmanuel Macron une cohabitation, avec François Baroin comme chef de file.
Emmanuel Macron a donc principalement la tâche de rassembler les Français, conscient qu’une bonne partie des électeurs qui ont voté pour lui au second tour, l’ont fait par défaut, pour faire barrage au Front National.
L’abstention a été en hausse à plus de 25% des électeurs inscrits. Et entre l’abstention et les cotes blancs et nuls, plus d’un Français sur trois a refusé de choisir l’un des deux prétendants à l’Elysée.