Les services de sécurité du Kirghizstan ont affirmé ce mardi, qu’un «kamikaze» originaire de cette ancienne république soviétique d’Asie centrale, est l’auteur de l’attentat qui a fait 11 morts et 45 blessés hier lundi dans le métro de Saint-Pétersbourg, dans le nord-ouest de la Russie.
D’après le porte-parole des services de sécurité kirghizes, le kamikaze né en 1995, se nommerait Akbarjon Djalilov, probablement titulaire de la nationalité russe.
Pour sa part, le Comité d’enquête russe a annoncé peu après le drame l’ouverture d’une enquête pour « acte terroriste », tout en précisant que « toutes les autres pistes » seraient examinées. Une autre bombe artisanale a été découverte peur après et désamorcée à temps dans une autre station du centre-ville, Plochtchad Vosstaniïa.
L’explosion dans la rame de métro hier lundi a eu lieu à 14h40 (11h40 GMT) selon le FSB, les services de sécurité russes. La rame circulait entre deux stations d’une ligne fréquentée qui traverse le centre de Saint-Pétersbourg, Sennaïa Plochtchad et Tekhnologuitcheski Institout.
L’attentat n’a pas été revendiqué. La ville de Saint-Pétersbourg et tout le pays est en deuil. Les messages de soutien ont afflué d’un peu partout à travers le monde et les autorités russes ont annoncé e renforcement des mesures de sécurité dans le métro de Moscou et les aéroports.
La Russie est particulièrement exposée à la menace terroriste. L’Organisation de l’Etat islamique a appelé à frapper le pays suite à son intervention fin septembre 2015 en soutien aux forces du président Bachar al-Assad en Syrie. Selon le FSB, au moins 7 000 ressortissants de l’ancienne URSS, dont environ 2 900 Russes, ont rejoint les groupes djihadistes en Irak et en Syrie.