Le chef d’Etat congolais Denis Sassou-Nguesso, a achevé jeudi sa visite d’Etat à Alger, où il a été reçu par son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika dans sa résidence de Zéralda.
Sassou-Nguesso qui préside le Comité de l’Union Africaine (UA) sur la Libye a eu des entretiens avec les dirigeants algériens qui se sont focalisés sur la situation en Libye.
Au cours de cette audience à laquelle ont assisté les membres de la délégation congolaise et plusieurs membres du gouvernement algérien, le président Bouteflika cloué depuis 2013, par un AVC dans son fauteuil roulant, est apparu très mal en point et n’a point bougé ses lèvres durant toute l’audience, comme le montrent les images retransmises par une TV algérienne.
Au terme de son audience avec Bouteflika, Sassou-Nguesso a estimé que l’Algérie jouait un «rôle important dans le règlement de la crise libyenne, comme elle le fait déjà dans d’autres crises de ce genre en Afrique».
Les gouvernements algérien et congolais sont en faveur d’une résolution politique du conflit libyen, selon les médias officiels algériens. Les deux parties «pensent progressivement réussir à amener les frères libyens à se mettre ensemble autour d’une table pour trouver une solution à la crise qui secoue ce pays».
Par ailleurs, cette visite a été l’occasion de conclure une quinzaine d’accords et de mémorandums d’entente dans divers domaines, dont l’éducation et le maritime.
Les signatures de ces accords ont été précédées de la réunion de la Grande commission mixte algéro-congolaise, qui a invité les chefs d’entreprise algériens et congolais «à prendre en charge la relation entre les deux pays et à lui imprimer la cadence qui lui convient».