Richard Burr, le chef de la puissante commission du Renseignement du Sénat américain a affirmé hier mercredi, que la Russie était également «activement impliquée» dans la campagne électorale en France.
Des pirates informatiques russes tenteraient de diffamer certains candidats français à la présidentielle. Le candidat Emmanuel Macron et ses proches, cibles d’attaques informatiques, ont déjà accusé la Russie de placer ses pions dans la présidentielle française.
La commission sénatoriale américaine se penche à partir de ce jeudi à Washington, sur le rôle joué par la Russie dans l’élection présidentielle aux Etats-Unis en faveur du républicain Donald Trump. Elle doit entendre une vingtaine de témoins, dont le gendre du président, et sans doute les anciens conseillers Paul Manafort et Michael Flynn.
Le directeur du FBI James Comey a confirmé le 20 mars que la police fédérale américaine enquêtait sur les tentatives d’ingérence russe dans la campagne présidentielle américaine de 2016, et notamment sur une possible « coordination » entre des membres de l’équipe Trump et le gouvernement russe.
Alors que la diplomatie française avait multiplié les semaines précédentes les avertissements contre les « ingérences » russes, le président français François Hollande a ordonné au début de ce mois la « mobilisation » de « tous les moyens nécessaires de l’Etat » face aux cybermenaces qui pèsent sur la présidentielle.
Pour sa part, le Kremlin dément toute ingérence, comme l’avait affirmé le président Russe Vladimir à la candidate du Front national Marine Le Pen, qu’il a reçue vendredi dernier à Moscou, et qui devrait parvenir sans difficultés au deuxième tour de la présidentielle le 7 mai selon les sondages.